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25 choses que j'ai apprises en 25 ans

  • Photo du rédacteur: Cynthia Courvoisier
    Cynthia Courvoisier
  • 17 févr. 2020
  • 7 min de lecture

Je me suis toujours demandé ce que je serai devenue à 25 ans. Cela semblait être l’âge parfait. 25 ans, c'est à la fois beaucoup et peu. J'ai vécu et donc appris pas mal de choses en un quart de siècle. J’avais envie de vous partager 25 choses que j'ai apprises en 25 ans.

Peut-être que certains d’entre vous ne seront pas d’accord avec certains points. Comme je le dit plus bas, nous avons tous notre histoire et ce qui fait sens pour moi ne voudra peut-être rien dire pour vous.



Renoncer sans honte. C’est une des leçons que j’ai apprises en 2019. J’ai du abandonner deux fois. Pas toujours parce que je me trompais de chemin, mais aussi et surtout parce que j’avais vécu ce que j’avais à vivre, apporté ce que j’avais à apporter et que malgré les signes, je n’arrivais pas à abandonner. Jusqu’à ce que mon corps dise stop.



Écouter son intuition. Parfois, trop réfléchir ne sert à rien. Mon père m’a toujours dit de peser le pour et le contre sur un papier lorsque j’étais incapable de prendre une décision et le plus fou, c’est qu’à chaque fois, j’avais beau faire cet exercice, j’avais déjà la réponse au fond de moi. Il le savait, mais il me laissait faire. Si notre instinct nous dit que c'est la bonne direction à prendre, c’est que c’est la bonne direction.



L’argent ne rend pas heureux. On peut pouvoir acheter toutes les choses qu’on veut, si on est seul et que notre vie ne correspond pas à nos valeurs, on sera malheureux. Mieux vaut acheter moins, mais mieux et vivre des expériences. Les souvenirs partagés avec les gens qu’on aime valent mieux que tous les cadeaux du monde.



Rebondir face à l’échec. Et même profiter d’un échec pour évoluer. Ce n’est pas grave si on a échoué ou si on s’est trompé. L’erreur est humaine. Et parfois même, cet échec était nécessaire pour nous rendre plus fort, nous apprendre quelque chose ou nous montrer le bon chemin.



Il n’est jamais trop tôt pour réaliser ses rêves. On a toute la vie devant nous, oui, mais on ne sait pas jusqu’à quand va durer notre vie. Alors mieux vaut réaliser ses rêves tant qu’on le peut encore, plutôt qu’attendre la retraite sans être sûr d’atteindre cet âge.



On peut tous changer le monde. Une petite chose, un petit geste, une petite action, un sourire peut changer le monde d’une personne qui peut à son tour changer le monde. De même, en tant que consommateurs dans un monde basé sur l’économie, nos décisions d’achats peuvent changer le monde. L’Histoire que nous écrivons en ce moment même est malléable et une infime décision peut tout faire basculer. On est importants. On a tous une mission, un rôle à jouer ici bas.



C’est en sortant de sa zone de confort qu’on apprend et qu’on grandit. On ne fait pas toujours ce qu’on veut et on se retrouve parfois dans des situations qui n’ont rien de confortable. C’est normal. C’est la vie et si tout était facile, rien ne serait beau. Il y a certaines choses qu’on ne peut apprendre que dans la difficulté. Je détestais parler en public, je n’étais pas sûre de moi. Je n’ai jamais eu l’éloquence des grands orateurs. Un jour, alors que je faisais un stage, je me suis retrouvée seule dans un salon à devoir expliquer ce que faisait l’entreprise pour laquelle je travaillais depuis un mois seulement. J’étais seule au stand face aux journalistes et blogueurs. Quand mes collègues sont arrivés, je mangeai des minis burgers en sirotant un cocktail. J’avais appris dans la difficulté, mais je m’en étais sortie et quelque part, j’étais fière de moi.



On a tous une façon différente de profiter de la vie. On n’a pas besoin de faire comme les autres pour trouver ce qui nous fait du bien. On est tous différents et c’est très bien ainsi. Oui, je préfère jouer aux cartes toute la nuit avec des étrangers ou des amis qu’aller me déhancher sur de la musique que je n’aime pas en étant accostée par des inconnus complètement saouls. Chacun son truc.



On a tous une réalité différente, forgée par notre histoire, nos épreuves et nos réussites. Respectons les différences des autres. La plupart du temps, ils sont une richesse à découvrir et comprendre.



Ça ne sert à rien de se comparer aux autres, même si certains le font pour nous. Je ne le dirai jamais assez, mais chacun est libre de vivre sa vie comme il l’entend et en oubliant les diktats de la société et les idées reçues. On a tous une vie différente, des envies différentes et un chemin de vie différent. Le bonheur n’est parfois qu’une apparence. On ne peut jamais savoir comment se sent réellement une personne.



La planète peut vivre sans nous, mais les humains ne peuvent pas vivre sans la planète. Peu importe jusqu’où on ira, elle se relèvera. Pas nous. Nos actions déterminerons la longévité de notre espèce. La nature était là bien avant nous et elle continuera à évoluer bien après notre disparition.



Peu importe ce qu’on veut, on peut toujours trouver un moyen d’y arriver, même par des portes dérobées. J’ai pu voyager sans trop d’argent : partir en Erasmus pour apprendre une langue, partir avec une association pour assister à un événement mondial, partir pour un service civique pour essayer d’améliorer le monde et partir pour voir des amis. Chacune des ces expériences avait un but différent. Et chacune a changé ma vie.



Peu importe combien de fois on fera le tour du monde, il y a toujours un seul endroit qu’on pourra appeler « home ». Vous savez, cet endroit qu'on est heureux de retrouver quand on part longtemps, ce lieu où on peut être nous-même, faire ce qu'on veut et qu'on a envie de protéger. Cet endroit, c’est chez nous.



On a de la chance, ici, en France, et dans certains autres pays, mais je parlerai avant tout de la France, puisque c’est mon pays. On a de la chance de pouvoir manger à notre faim, de ne pas craindre tous les jours pour notre sécurité, de pouvoir avoir une éducation, d’avoir du confort et un toit sur la tête, de pouvoir être au chaud ou au frais, d’avoir des saisons, d’avoir une eau potable et de la nourriture de qualité, de pouvoir faire des choix, d’avoir des aides du gouvernement, de pouvoir se soigner gratuitement, de travailler pour un salaire, de vivre dans un environnement salubre, d’avoir des rivières, des forêts et des montagnes qui ne sont pas complètement pillées, d’avoir une voix dans notre pays, même si rien n’est parfait. On a vraiment de la chance. La majorité de la population mondiale n’a pas tout cela. C’est sûrement la leçon la plus importante que j’ai apprise de mes voyages.



Il y a toujours au moins une personne pour laquelle on compte vraiment. Qu’on voit souvent nos amis ou notre famille importe peu. Les gens pour qui nous comptons vraiment n’arrêteront pas de nous aimer, même si on est à l’autre bout du monde. On a tous notre vie et c’est normal.



Personne d’autre ne peut décider de ta vie à ta place. Les gens auront toujours un avis sur ce qu’on fait. Il faut arrêter de subir et changer ce qui ne nous plaît pas dans notre vie. Nous seuls sommes décisionnaires. Être libre, c’est faire des choix. Bons ou mauvais. Et les assumer. On est toujours critiqué, que l’on fasse quelque chose ou rien, alors autant faire ce qui nous plaît.



Arrêter de perdre son temps. Le temps est un trésor qui disparaît bien trop vite. Plus on vieillit, plus le temps passe vite et on se rend compte de l’essentiel. Alors autant commencer le plus vite possible à faire ce qui est important pour nous. Arrêter de perdre son temps dans un boulot, des études ou des relations qui ne nous conviennent pas ou plus.



Arrêter de chercher la personne parfaite. Il y a forcément quelqu’un qui correspond à la personne qu’on est aujourd’hui ou qu’on deviendra demain. Quelqu’un avec qui on peut rire, se disputer, pardonner. Cette personne qu’on aimera malgré ses défauts et à qui on pourra tout dire. Et accepter que cette personne ne fera peut-être pas toujours partie de notre vie. Et qu'il y en aura d'autres.



Il faut savoir prendre du temps pour soi et arrêter de vivre pour les autres. On vit pour nous et parfois, mieux vaut dire non ou stop avant qu’il ne soit trop tard plutôt que de faire quelque chose à contrecœur, ce qui s’avère souvent être une mauvaise idée. J’ai encore du travail à faire sur ce point. Mieux on est avec soi-même et plus on pourra apporter aux autres. Parfois, ce n’est que partie remise.



Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu’on te fasse. Chaque être vivant a une âme et une sensibilité. Ce qu’on fait, en bien ou en mal, nous revient toujours au centuple d’une façon ou d’une autre.



Personne n’est indestructible. On a le droit d’aller mal parfois. Libre à nous de le montrer ou non. L’important, c’est de se donner le droit de pleurer, de prendre du temps pour soi et pour guérir ce qui fait mal.



Mieux vaut être à jour niveau administratif pour éviter de perdre du temps, de l’argent et de l’énergie. Je suis une phobique de l’administratif et j’ai appris cette leçon à mes dépends cette année. Et… J’avoue que je n’ai pas encore bien intégré tous les concepts, mais j’y travaille !



Notre société est une dictature dirigée par les lobbys, l’argent et le pouvoir (tout ça va ensemble, de toute façon). Et le pire, c’est que toutes ces règles ne nous permettent même plus d’être totalement libre et en sécurité ou de bien vivre ensemble.



Tout arrive pour une raison. Même une erreur nous apprend quelque chose. Parfois, un événement arrive juste pour nous remettre dans la bonne voie, une rencontre intervient juste pour nous apprendre quelque chose.



Je sais que je ne sais rien. J’ai encore beaucoup à apprendre dont certaines des choses que j’ai citées plus haut. Pourtant, j’ai appris à être fière de ce que j’ai déjà accompli.


Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici ce long article inutile. J’avais juste envie de l’écrire. Et vous, quelle est la chose la plus importante que vous ayez appris jusqu’à aujourd’hui ?

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