Comment je prépare un voyage en dix étapes clés
- Cynthia Courvoisier
- 14 juin 2020
- 15 min de lecture
Dernière mise à jour : 17 juin 2020
Plus je voyage et plus on me demande des conseils sur la façon dont je gère et prépare un départ. Partir, seul ou à plusieurs, et surtout en sac à dos, demande de l’organisation et peut être une source de stress. C’est pourquoi j’ai décidé de vous partager la façon dont JE prépare un voyage. Cela ne s’applique pas forcément à tous, puisque chacun a une façon différente de concevoir le voyage.
J’essaie de voyager d’une façon qui est peu chère, mais reste relativement confortable et sécurisante. C’est donc, à mon avis, plutôt adapté pour les “nouveaux” voyageurs, notamment ceux qui ont peur de se lancer.

Décider du lieu où je vais partir va m’aider à déterminer mon budget, mais aussi le bon moment pour voyager, car certains endroits ne sont pas conseillés à certains moments de l’année ou même carrément à prohiber. Je pense notamment à l’Asie du Sud-Est qui est à éviter en été, car c’est la saison des pluies et des typhons. J’en ai fait les frais…
Où est-ce que j’ai envie d’aller ? C’est la base du voyage. Quand je pars, j’ai toujours une raison, une envie de tester quelque chose, d’apprendre une langue, de découvrir certains endroits du globe ou même de revoir certaines personnes qui vivent à l’étranger ou dans une autre partie de la France que je ne connais pas encore.
Si mon intérêt pour le lieu est souvent ce qui définit l’endroit où je vais partir, il y a d’autres facteurs presque aussi déterminants. Vous allez constater qu’ils se complètent :
Quel est mon budget ? C’est le premier gros facteur qui va valider ou non mon choix de voyage, ou bien réduire la durée du trip. Si on ignore où partir ou qu’on hésite sur le lieu, le budget peut fortement influer sur le choix en réduisant les possibilités. On verra plus bas qu’on peut trouver certaines astuces pour réduire ses dépenses et ainsi augmenter nos options de destinations.
Quand est-ce que je veux partir ? A l’inverse, on peut choisir le moment où l’on voyagera en fonction de notre budget, de l’endroit, ainsi que de nos envies. Personnellement, je préfère partir en dehors des saisons touristiques et vacances scolaires pour plusieurs raisons : cela réduit parfois considérablement le budget d’un voyage, il y a beaucoup moins de gens dans les lieux touristiques et je travaille dans le tourisme (argument non-négligeable). Si vous êtes obligés de partir à un certain moment de l’année, pensez à bien vérifier que les lieux où vous souhaitez vous rendre sont accessibles et agréables pour votre période et que vous allez pouvoir faire les activités que vous voulez. Pour cela, je vous conseille, une fois la destination choisie, d’aller vérifier sur le guide du routard qui est riche en informations. Vérifier là encore que la saison à laquelle vous partez est dans le vert pour visiter le pays. Je le dis et le redis (peut-être est-ce un traumatisme ?) : tomber en plein dans la saison des pluies peut gâcher un voyage ! Des pluies torrentielles peuvent influer sur les activités à faire et sur votre énergie. Dans tous les cas, prévoyez toujours du temps en plus au cas où il y ait une mauvaise météo.
Peu importe l’ordre dans lequel vous répondez à ces trois questions, leurs réponses vont déterminer tous les choix que vous ferez ensuite pour préparer le voyage. Pour vous aider, j’ai récemment trouvé un "moteur d'inspiration de voyage" dans lequel vous pouvez rentrer vos contraintes et envies et qui vous donne ensuite les possibilités de voyage qui s’offrent à vous selon votre budget, le continent sur lequel vous souhaitez aller et le(s) mois pendant le(s)quel(s) vous souhaitez partir.

En prenant en compte tous les facteurs et choix listés précédemment, on va pouvoir commencer la réelle préparation du voyage. Pour cela, je vérifie d'abord le coût de la vie par jour sur place au niveau du logement, du transport (sur place et aller-retour) et de la nourriture, tout en gardant une marge pour faire des activités et dépenses imprévues.
Pour établir ce budget plus précis et vérifier qu’il coïncide avec celui que je prévois pour le nombre de jours que j’ai prévus, j’entre le nom de ville ou du pays sur Numbeo qui me donne une liste détaillée des dépenses que je peux avoir par jour, par mois, voire même à l’unité comme c’est le cas pour les aliments.
NOTE : Vous pouvez changer la devise du site pour qu’il vous donne les prix en euros.
Vous pouvez également vous référer au site que j’ai cité dans le point précédent et bien sûr, vous renseigner un minimum sur le pays.
Une fois sur place, il faudra faire attention aux pièges à touristes, notamment pour les restos. Même si vous avez un budget conséquent, faites tout de même attention : pour 6 mois en Asie, j’ai dépensé près de 7000 euros, sans payer de logement, ce qui est énorme ! L’argent part très vite quand on voyage.
Pour faire un rapide suivi de mes dépenses lorsque je suis en voyage, j’utilise désormais l’application TravelSpend dont je vous ai déjà parlé dans un précédent article. Elle permet, en définissant votre budget global, de calculer automatiquement votre possibilité de dépense par jour et ce qu’il vous reste en temps réel, à condition, bien sûr, de rentrer tous les achats effectués. Si vous dépassez votre budget, cela aura une incidence sur les autres jours et diminuera votre budget par jour. A l’inverse, si vous dépensez moins que prévu, cela augmentera votre porte-monnaie journalier.
NOTE : Il est également possible de partir de cette étape pour économiser pour votre voyage en mettant chaque mois une petite somme de côté.
Vous pouvez aussi baisser le coût de vos dépenses quotidiennes. Voici une liste non-exhaustive qui peut vous aider à :
réduire le coût du logement : faire du workaway, faire du camping sauvage quand cela est possible, faire du couchsurfing, partir à plusieurs pour partager les frais, voyager en van (attention : cela peut élever considérablement le coût du transport), partir en service civique, travailler au pair
réduire le coût du transport : prendre ses billets de train ou d’avion très en avance et être très flexible sur les dates, faire du stop, se déplacer principalement en marchant ou à vélo dans les villes, se renseigner sur les tarifs Interrails et billets Tour du monde, prendre la carte de fidélité de la SNCF
réduire le coût de la nourriture : cuisiner si vous le pouvez, manger comme les locaux (attention à votre estomac !), fuir les endroits touristiques
réduire le coût des activités : profiter des tarifs réduits des activités touristiques (tarifs moins de 25 ans en Europe, par exemple), privilégier les activités et visites gratuites, retirer de grosses sommes pour éviter les frais bancaires
Une fois ces dépenses établies et validées, veillez bien à toujours garder une marge de sécurité en cas de pépin, d’une mauvaise info de prix sur le web pour une activité que vous souhaitez faire ou d’un shopping abusif.

Personnellement, je n’achète jamais de guide de voyage. Il m’est arrivé d’en consulter dans certaines guest houses, mais la plupart du temps, je regarde sur Internet, sur les blogs et discute avec d’autres voyageurs pour obtenir des conseils.
Pour autant, il reste important de préparer rapidement son itinéraire en notant les endroits que vous avez envie de voir ou les expériences que vous souhaitez tester pour ensuite définir un itinéraire plus ou moins précis. Il peut n’y avoir qu’une activité qui vous semble indispensable comme des dizaines, tout dépend de votre appétence pour le lieu où vous allez et de la part que vous laissez à l’organisation et la préparation.
Vous ne devez pas pour autant faire un planning jour par jour des choses à faire. Je l'ai fait au début en voulant préparer mon voyage en Asie du Sud-Est sans savoir comment faire et rien n'a été faisable. La seule chose que j’ai à peu près suivie, c’est l’ordre dans lequel je voulais visiter les villes et pays.
Je ne fais pas un planning précis de mon voyage, car j’aime laisser du temps pour improviser, prendre du temps sur place et rencontrer des locaux ou d’autres voyageurs avec lesquels échanger ou partager un bout du voyage ou des endroits à visiter dont on ne soupçonnait pas l’existence. Il vaut mieux oublier les endroits touristiques qu’on met machinalement sur notre liste parce que “si on va dans telle ville, on doit absolument voir tel truc”. Un planning ultra serré est plus stressant qu’autre chose, alors faites ce que vous avez VRAIMENT envie de faire ! Le temps, une fois qu’on l’a mis quelque part, ne revient jamais.
A titre d’exemple, quand je suis partie en Corée du Sud pour six mois, je voulais manger du poulpe “vivant”, visiter un temple, chanter dans un karaoké, monter en haut de la Namsan tower, marcher le long de la Cheonggyecheon river, découvrir le Gamcheon village à Busan et faire des randos sur l’île de Jéju. J’avais du temps pour faire tout cela, pourtant, il y a certaines activités que je n’ai pas faites, parce qu’au lieu de respecter un planning, j’ai improvisé en tenant compte de mes envies du moment, de mes obligations, ainsi que des rencontres que je faisais.
Par contre, si vous ne partez qu’une semaine, il faudra bien sûr préciser un peu plus l’itinéraire et les activités. Pensez aussi à vérifier s'il faut réserver longtemps à l’avance pour certaines activités.
Par exemple, les studios Harry Potter sont régulièrement complets, même plusieurs mois avant la date souhaitée, il faut donc bien penser à réserver à l’avance. Dans ces cas-là, il faudra adapter le voyage pour être sûr d’être au bon endroit à la bonne heure pour l’activité.
Je note rarement les lieux où je souhaite faire des expériences, comme manger du poulpe ou faire un karaoké, comme cité plus haut. Bien souvent, je trouve de bons conseils sur place. En revanche, une fois que j’ai repéré les lieux que j’ai envie de visiter, je viens les annoter d’un petit signet sur Maps.me et je les range dans le dossier correspondant. Une fois sur place, j’aurai juste à ouvrir l’application, sans même avoir besoin de wifi pour retrouver mon chemin et même ajouter des lieux. C'est l'une des applications que j'utilise le plus en voyage.

Si je vous déconseille de faire un planning jour par jour, je vous recommande par contre de vous donner une limite de quelques jours, semaines ou mois par ville ou par pays selon votre budget, le temps que vous avez, votre visa, ce que vous souhaitez voir ou autre. Cela peut paraître contraignant, surtout si vous voyagez longtemps, mais c’est souvent utile pour ne pas rester coincé à cause du budget ou d’un visa expiré. En plus de cela, connaître sa date de départ va vous permettre d’avoir votre billet retour dès le départ, ce qui, comme je vous l’explique plus haut, est une très bonne chose pour dépenser moins.
Dans tous les cas, quand vous prévoyez la durée de votre voyage, même approximative, pensez à prévoir du temps en plus au cas où il y ait une mauvaise météo, que vous ratiez un transport, que vous vous fassiez des amis (ça arrive plus souvent qu’on ne le croit), que vous ayez du mal à vous adapter au décalage horaire, que vous vous perdiez, que vous changiez vos plans, que vous soyez pris d’une violente tourista ou vous blessiez, etc.
Cette limite de temps peut aussi s’imposer d’elle-même et vous devrez alors veiller à adapter votre voyage pour qu’il soit faisable. Ainsi, plutôt que de prévoir un road trip d’un mois en Asie du Sud-Est, je préconiserais plutôt de ne choisir qu’un seul pays, voire deux maximum pour un mois de voyage.

Une fois la destination, la date, le budget et les activités choisies, on va passer à la partie la moins agréable du voyage : l’administratif. Mine de rien, si cette étape tant redoutée n’est pas respectée, vous risquez de faire un aller-retour plus vite que prévu, voir même de ne pas partir du tout. Et en général, il est préférable de s’y prendre assez tôt !
Si vous souhaitez partir en dehors de l’Union Européenne pour les européens, pensez à vérifier la date de fin de validité de votre passeport ou à faire faire votre passeport, sachant que cela prend plusieurs mois. Regardez également les modalités de visa et les vaccins nécessaires pour y aller, de même que pour votre animal de compagnie si vous voyagez avec.
Concernant le visa, vérifiez le temps maximum qu’il vous autorise à passer dans le pays. Certains, comme la Russie, délivrent des visas très courts et qui peuvent être difficiles et/ou longs à obtenir. Il est mieux de commencer les démarches bien en avance, car l’administration peut parfois nous jouer des tours. Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur le site officiel France diplomatie.
Vous pouvez également avoir besoin d’une assurance voyage si vous partez longtemps ou dans des pays dont c’est nécessaire pour pouvoir obtenir un visa. C’est encore une fois le cas pour la Russie (il faut être motivé pour y aller, mais ce pays vaut le coup !). Pour ma part, j’avais utilisé Chapka assurance qui est souvent conseillée et je n’ai eu aucun souci.
Si vous souhaitez louer une voiture une fois sur place, pensez à vérifier si vous avez besoin d’un permis de conduire international. On peut vous refuser la location d’un véhicule si vous ne possédez pas ce document.
Enfin, concernant la santé, renseignez-vous assez rapidement auprès de votre médecin pour faire les vaccins adéquats si nécessaires, sachant qu’il y a souvent une période d’incubation après la piqûre.
NOTE : Même si vous partez avec tous vos documents physiques, je vous conseille de sauvegarder également vos papiers officiels, visas, documents bancaires et autres documents importants, sur un cloud au cas où vous perdez vos affaires ou vous les faites voler. Ce sera plus simple pour en refaire faire auprès de l’ambassade.

Je place intentionnellement cette étape après le visa ; si vous ne pouvez pas obtenir votre visa pour une quelconque raison et que vous avez déjà acheté vos billets d’avion, il ne vous restera plus qu’à récupérer ce que votre assurance annulation vous rembourse ou vos yeux pour pleurer, si vous n’avez pas pris la-dite d’assurance.
Je vous conseille d’acheter le transport vers votre lieu de destination en avance si possible, car cela revient souvent moins cher. Personnellement, j’utilise beaucoup Skyscanner pour ses prix intéressants et sa facilité d’utilisation. Si je prends mon billet à la dernière minute ou peu de jours avant, je coche rarement la case “assurance annulation” en priant pour ne pas me casser une jambe sur le chemin jusqu’à l’aéroport et sinon ben… m’en fous, j’irai quand même !
Les transports sur place sont la plupart du temps évidents, mais très souvent, en vous renseignant en amont, vous pouvez trouver des transports moins chers. Je ne l’ai pas fait au Japon (et je le fais d’ailleurs très peu de manière générale) et j’ai regretté de payer sur place et un peu plus cher mon JR pass en découvrant son existence et son utilité. De même, certaines villes proposent des pass touristiques qui peuvent être avantageux selon votre mode de voyage et ce que vous souhaitez y faire. C’est le cas de Kyoto et plusieurs villes françaises, par exemple. A noter qu’un transport peut aussi être un logement pour la nuit. Par exemple, j’ai pris un train de nuit en Russie et un bus de nuit entre le Vietnam et le Laos.
Que ce soit pour le transport aller-retour ou sur place, vous avez deux choix : privilégier le moins cher ou le plus rapide. Là encore, il n’y a pas de bonne réponse, le choix dépend de vous, de votre temps, de votre budget et de vos envies.

Vous n’êtes pas obligés de réserver tous les logements du premier au dernier jour de votre séjour ! C’est d’ailleurs une chose que je fais toujours au dernier moment, c’est-à-dire au plus tôt la veille de mon arrivée (sauf en cas de gros événement, type concert) ou au plus tard quelques heures avant d’entrer dans le logement. Je réserve toujours une seule nuit au cas où je ne me sente pas bien dans ce logement ou que je décide de partir plus tôt, car la ville ne me plaît pas ou qu'il y a une mauvaise météo ou un typhon. Bref, peu importe. Dans tous les cas, je réserve toujours une seule nuit et pour cela, j’ai deux applications fétiches pour les réservations de dernière minute : Booking.com et AirBNB.
Attention, le vendredi et samedi, vous risquez d’avoir du mal à trouver un logement, donc faites exception pour ces jours-là et pensez à réserver à l’avance, surtout dans les grandes villes.
Pour les logements de type workaway, je recommande de vous y prendre quelques semaines avant, pas plus, difficilement moins. Il vous faut le temps de convaincre l’hôte que VOUS êtes la personne qu’il lui faut ou de vous retourner si vraiment vous n’avez matché avec aucune des annonces.
Je vous disais dans le point précédent qu’un transport peut être un logement, mais c’est également le cas d’une activité. Cela m’est arrivé lorsque j’ai dormi sur le toit d’une habitation traditionnelle au Bénin ou encore lorsque j’ai campé dans la savane.
Il y a beaucoup d’autres types de logements que ceux que j’évoque ici. Je vous écrirai un article dédié pour vous présenter tous ceux que je connais plus en détails.

Il est important de se renseigner sur les vigilances et habitudes à avoir dans le pays où l’on va tout en ayant en tête que tout est relatif et que l'état français nous surprotège souvent. La situation dans certains des pays que j’ai visités était exagérément signalée comme dangereuse. Pour autant, il est important de garder à l’esprit qu’il y a du danger partout, que ce soit en France, au fin fond de l’Afrique ou en Corée du Sud, pays où on se sent relativement en sécurité. Cependant, pour rester en sécurité, on ne se comportera pas de la même façon en Asie qu’en Afrique, par exemple.
Vous trouverez toutes les informations disponibles à ce sujet sur le site officiel de l’Etat français et n’hésitez pas à compléter vos recherches en consultant des blogs de voyageurs ou d’expatriés.
Pour vous avertir d’une éventuelle menace pour votre sécurité, je vous conseille également de vous déclarer sur le fil d’Ariane, surtout si vous partez dans des zones à risques. Personnellement, je ne le fais pas systématiquement, sûrement à tort, mais pour des pays comme le Bénin, qui sont proches de clans terroristes, je trouve que c’est important. Cela permet d’être averti et recensé en cas de danger, de catastrophe naturelle ou de crise dans le pays. Si quoi que ce soit se passe (je ne vous le souhaite pas), vous serez avertis avant ou pendant, ce qui permet de prendre certaines précautions et le gouvernement saura qu’il y a un ressortissant à secourir ou protéger dans cet endroit si besoin est.

Je suis consciente que je parle beaucoup d’argent dans cet article. Il faut garder à l’esprit que, quelque part, c’est aussi une sécurité. Où que vous soyez, avec un peu de sous, vous pouvez vous déplacer, vous payer un logement pour la nuit, vous acheter de l’eau potable et à manger. Cela ne vous sauvera pas de tout, mais croyez-moi, il y a certains endroits dans lesquels vous ne voulez pas passer une nuit dehors…
Pour ne pas vous retrouver dans une mauvaise situation par manque d’argent, voici quelques conseils :
Prévenez la banque que vous partez à l’étranger pour éviter qu’elle ne bloque votre carte, si vous restez longtemps.
Pensez aussi à échanger de la monnaie si besoin ou à retirer de l’argent. Il faut toujours prévoir un peu de liquide au cas où certains endroits n’acceptent pas la carte ou qu’elle ne passe pas. C’est toujours bien, par exemple, dans des pays moins développés et qui fonctionnent beaucoup avec la négociation. Ce serait dommage de rester coincé à l’aéroport le jour de votre arrivée…
Ne mettez pas tous vos oeufs dans le même panier pour vous prémunir des vols ! Soyez inventif et cachez l’argent que vous avez au maximum. Si on vous fait les poches, pas de soucis, vous avez du change au fond de votre sac. Si on vous vole un sac, aucun problème, vous avez toujours du liquide sur vous. Il ne s’agit pas d’être parano non plus, mais de rester vigilant. Gardez à l’esprit que les voleurs repèrent très vite les touristes.
Renseignez-vous pour changer pour une carte qui ne prend pas des frais exorbitants pour les paiements à l’étranger et une carte qui est bien acceptée dans la partie du monde où vous voyagez.

Cette étape peut relever du défi, surtout lorsqu’on souhaite tout faire tenir dans un sac à dos. Je le fais en général au dernier moment, car j’ai l’habitude, mais selon la nature de votre voyage et votre aisance à exécuter ce rituel de voyageur, c’est une chose que vous pouvez faire très longtemps à l’avance.
Je vous détaillerais plus en détails ce que je mets dans mon sac à dos dans un prochain article, mais voici quelques conseils pour vous aider.
La première chose à vous demander, comme à chaque fois depuis le début, c’est “où est-ce que je pars ?”. C’est basique, mais essentiel pour répondre à des questions simples comme : maillot de bain ou manteau polaire ? Cliché, mais en gros, voilà comment vous devez réfléchir.
Puis, on revient encore une fois à une question simple : combien de temps est-ce que je pars ? Est-ce que j’aurai facilement accès à une machine à laver ? Si non, est-ce que j’emporte un savon solide pour nettoyer quelques vêtements à la main ? Ou assez de sous-vêtements pour toute la durée du voyage ?
Pour vous aider, voici une liste non-exhaustive d’objets qui peuvent être utiles : backpack, kawé, ordinateur portable, appareil photo, vêtements chauds, vêtements de plage, vêtements de randonnée et/ou de sport, chaussures, gourde adaptée, moustiquaire si besoin, anti-moustiques, duvet, tente, serviettes de toilette, trousse de toilette, chargeurs, etc.
Ensuite, n’oubliez pas de laisser un peu de place pour éventuellement rapporter des souvenirs. Je le fais de moins en moins depuis que j’ai entamé une démarche zéro déchet. Les photos et articles sont mes souvenirs, même si ce n’est pas exempt de pollution.
Enfin, au moment de mettre toutes ces choses dans votre sac, n’oubliez pas de garder les choses que vous risquez d’utiliser le plus souvent à portée de main : gourde ou bouteille d’eau, porte-monnaie, écharpe (même dans les pays chauds, si si), pull, mouchoirs, portable et/ou appareil photo, baume hydratant, protège-pluie pour sac, gel hydroalcoolique, écouteurs, livre, etc.
En une phrase : soyez prévoyants ! Mais gardez à l’esprit que beaucoup de choses de la vie courante se trouvent aussi très facilement dans les autres pays, donc ne chargez pas trop votre sac, au risque de payer un supplément dans les transports ou de vous casser le dos.

Si vous avez le temps dans l’avion ou le train ou même bien avant votre voyage, essayez d’apprendre quelques mots de base (bonjour, merci, au revoir). C’est toujours utile et cela fait souvent plaisir aux locaux.
Et voilà ! Vous avez désormais un petit guide pour vous aider à vous organiser. N’oubliez pas que toutes ces étapes ne dépendent que de vous. Vous préparez votre voyage comme vous en avez envie et selon vos objectifs. Alors, quelle sera votre prochaine destination ?

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