5 idées pour commencer facilement dans le zéro déchet
- Cynthia Courvoisier
- 28 sept. 2019
- 4 min de lecture
On parle de plus en plus de "zéro déchet", mais qu'est-ce donc ? Ne plus faire aucun déchet est tout bonnement impossible, on le sait tous. En plus de cela, il faut faire une différence entre ce qu'on peut considérer comme un bon déchet, que je définirais comme compostable et un mauvais déchet. Ce dernier est celui qui va finir dans le sac poubelle noir, celui qu'on veut éviter, parce qu'il va mettre des années à se dégrader.
Le zéro déchet, c'est donc un mouvement qui consiste à essayer de produire le moins possible de ces mauvais déchets. Pourquoi ? Eh bien, parce que produire des déchets non recyclables pollue notre environnement et une fois qu'ils sont utilisés, ils finissent comme ça :
ou comme ça :

Évidemment, ce n'est pas simple de ne faire aucun déchet, toutefois, on peut réduire ce qu'on jette à notre rythme et bonne nouvelle, c'est aussi bon pour la planète que pour notre porte-monnaie !
Alors, je vous ai compilé 5 idées pour commencer simplement dans le zéro déchet.
1. Utiliser une gourde
Oh hisse ! Ca y est ! Le pack d’eau est calé dans le coffre, mais… dans moins d’une semaine, il faudra en racheter un. Du plastique pas toujours recyclé, du sport pour les transporter et un beau budget à la fin de l’année pour toutes ces bouteilles d’eau achetées. Qu’est-ce qu’on gagne dans tout ça ? De l’eau de source aromatisée aux particules de plastique. Pas sûre qu’acheter des bouteilles soit le meilleur choix.
Sinon, je vous propose une alternative : l’eau du robinet qui est bien moins chère et en France, on a la chance d’avoir une eau très contrôlée, mais qui reste traitée, on est d’accord. Il suffit de toujours avoir une gourde sur soi et hop ! Plus besoin d’acheter son eau.
Alors, plutôt eau de javel ou pétrole ?
2. Arrêter les mouchoirs jetables, le sopalin et les cotons
L’automne pointe le bout de son nez. Vous attrapez un rhume et illico presto, une partie de votre budget passe dans l’achat de mouchoirs en papier. Votre poubelle en est remplie. Vos poches aussi, mais le rhume, lui, est toujours là. La solution ? Les bons vieux mouchoirs en tissus qu’on avait tous quand on était petits. Ceux qui sont jolis, mais qu’on a oubliés ou les moches qu’on a découpé dans de vieilles chemises. Peu importe. Un petit tour en machine avec le linge du quotidien et ils sont comme neuf !
Il en va de même pour le sopalin qui peut être remplacé par des lingettes réutilisables, une simple éponge ou un torchon. Et nos cotons ? Les entreprises qui fabriquent des cotons lavables se multiplient sur le marché.
J’ai personnellement opté pour les cotons de Leaves and Clouds et leur petite pochette bien utile pour les voyages.
3. Supprimer papier d'aluminium et cellophane au profit des tupperwares
Vous n’imaginez pas votre cuisine sans papier d’aluminium et cellophane, n’est-ce pas ? Pourtant, il y a un moyen tout simple de les remplacer sans investir dans un bee wrap : les tupperwares. Je suis sûre que vous en avez tous chez vous. Qu’ils soient en verre ou en plastique, pourquoi ne pas simplement les utiliser pour conserver les plats non terminés ou pour y mettre les fruits entamés ou la vinaigrette maison ?
Pour aller plus loin, il existe aussi des plats en verre qui peuvent se fermer avec un couvercle. Ainsi, après un petit tour au four, pas besoin de sortir le tupperware pour y mettre les restes ou de recouvrir le plat de cellophane ou d’aluminium. Il suffit de laisser un peu refroidir le plat et de fermer avec le couvercle fait exprès. Simple, rapide, économique et gain de temps. Alors à bas le cellophane qui s’emmêle et la papier alu qui se déchire !
4. Toujours avoir un totebag dans son sac à main
C’est probablement l’astuce la plus simple à adopter, surtout qu’on reçoit des tonnes et des tonnes de totebags gratuitement un peu partout. Si jamais vous n’en avez toujours pas, beaucoup de grandes surfaces proposent des sacs fins à 1 euro. Ils se rangent dans une pochette et tiennent facilement dans un sac, même minuscule.
L’idée, c’est que même en cas de petites courses imprévues en sortant du boulot, on n’a pas besoin d’acheter un énième gros sac de courses ou petit sac en plastique qui finira dans le ventre d’une tortue. Même en allant à la bibliothèque, à la pharmacie ou faire les magasins, plus besoin de prendre d’autres sacs à ajouter à la collection. Si si, vous savez, le tas de sacs qui traîne dans la cuisine, parce qu’on se dit que ça peut toujours servir et en fait, on ne les utilise jamais...
5. Utiliser des savons solides
Choisir un gel douche, savon pour les mains ou shampoing solide permet de réduire considérablement l’emballage. En plus de cela, la quantité utilisée à chaque lavage est moindre, donc pas besoin d’en racheter aussi souvent que les savons liquides.
Je ne vous conseille pas les savons des supermarchés qui sont bourrés de perturbateurs endocriniens, mais plutôt les savons de fabrication artisanale comme le savon d’alep et le savon de Marseille, par exemple. Ils sont un peu plus chers à l’achat, mais plus respectueux de votre peau qui nécessite donc moins de nutrition. Bye bye les crèmes hydratantes !
Récemment, j’ai découvert des savonneries autour de chez moi, donc je fais marcher les producteurs locaux, je fais du bien à la planète et je fais des économies en achetant des savons qui sont certes un peu plus chers, mais durent au moins deux fois plus longtemps que les savons liquides.
Ceci est une liste non exhaustive, mais idéale pour commencer lentement, mais sûrement à réduire ses déchets. Il ne sert à rien de vouloir tout faire d’un coup pour finir par arrêter prématurément. L’idée, c’est d’avoir le déclic et de s’y mettre à son rythme en commençant par ce qui nous semble facile à mettre en place. Si ça ne vous motive pas, pensez à la poubelle que vous sortirez de moins en moins souvent. Alors à vous de jouer !
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